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Université de Strasbourg :

l'assemblée plénière dit « oui » 

Mardi 26 février à 20h45, les conseils des trois universités, rassemblés en assemblée plénière, adoptent, à une large majorité absolue, le projet d'établissement commun, acte fondateur de l'Université de Strasbourg.

L'amphithéâtre Carré de Malberg, à la Faculté de droit, a vu se jouer, mardi 26 février, un acte décisif de l'histoire de l'Université de Strasbourg. Quatre heures de débat où toutes les parties prenantes (étudiants, personnels BIATOSS, enseignants) se sont exprimées, ont abouti à un large consensus sur le projet d'établissement commun. Ce dernier sera négocié avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et engagera la construction progressive (de 2009 à 2012) de l'Université de Strasbourg.

Le défi est de taille ! Il s'agit de faire de l'université un pôle d'excellence inséré dans la Cité, opérateur international de la recherche qui propose une offre de formation complète et reconnue. En votant pour ce projet, dans chaque établissement, à la majorité absolue (voir chiffres), les conseillers ont démontré qu'ils adhéraient pleinement aux principes fondateurs de l'Université de Strasbourg.

Bien sûr, les quatre heures de débat ont laissé sourdre quelques craintes. Par exemple celles des jeunes chercheurs à qui il a été décidé d'accorder une plus grande place dans le projet, ou celles des représentants du personnel qui ont obtenu l'engagement des présidents de privilégier les conditions sociales et économiques les plus favorables pour les salariés dans le processus de fusion. Mais il n'y eut pas d'opposition farouche ou de débat polémique sur le fond. Preuve, sans doute, que la discussion avait eu lieu en amont, au sein des groupes de travail, qui ont rassemblé près de 400 personnes, des assemblées générales et des instances politiques de chaque établissement.

Car ce projet de refondation de l'Université de Strasbourg est bien le fruit d'une réflexion collective dont l'objectif était d'aboutir à un consensus et non pas uniquement de celle d'une équipe dirigeante réduite. Il est le résultat d'un travail de fond mené par l'ensemble des acteurs universitaires : étudiants, enseignants et personnels BIATOSS.

Seul désaccord : fallait-il voter à main levée ou à bulletin secret ? Cette question qui anima la dernière demi-heure des débats, divisa tant l'assemblée qu'on a craint, un moment, de devoir proclamer les résultats le 27 février !

 

 

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