Journée de rencontre et d'échange avec les
Doyens et les Directeurs des composantes des
trois universités strasbourgeoises
« Offre de formation » : mercredi 4 juillet 2007
Sur la proposition des VP CEVU, une journée de rencontre et d'échange a eu lieu au PEGE le 4 juillet 2007 et a réuni les membres du groupe inter-U « Offre de formation » et les Doyens et Directeurs des composantes de l'ULP, de l'UMB et de l'URS.
La matinée a été consacrée à la présentation, pour chacune des composantes, d'un bref panorama de son offre de formation accompagné de quelques commentaires relatifs aux projets et perspectives. Le montage powerpoint va être transmis aux participants et peut être diffusé à tout intéressé.
Un déjeuner pris en commun a permis des contacts et des échanges informels.
L'après-midi, les participants se sont répartis entre les deux ateliers proposés : l'un consacré à une réflexion sur le niveau Licence et animé par Christiane Heitz, l'autre au niveau Master et animé par Michel Granet. Ci-dessous un relevé de conclusions concernant chacun de ces ateliers.
Atelier « Licence »
Sont exposés les grands principes énoncés dans la circulaire de préparation du contrat des établissements de la vague B ainsi que les principales recommandations du comité de suivi des licences (Christiane Heitz et Marie-Josée Sudres) :
- Aider à la réussite des étudiants, annoncer les dispositifs mis en place à cette fin.
- Généraliser à toutes les filières le module « Projet personnel et professionnel » de l'étudiant et l'intégrer dans les parcours.
- Prévoir des passerelles entre les cursus pour permettre et favoriser une orientation progressive des étudiants.
- Décliner les diplômes en compétences acquises dans la fiche RNCP
- Diversité des finalités des parcours de Licence : « Les parcours doivent, par paliers successifs et sans fermer les options ultérieures, favoriser l'accès soit à la poursuite d'études, soit à une licence professionnelle débouchant sur un métier ou un groupe de métiers, soit à un champ professionnel large, ouvrant à des emplois définis par des fonctions ou à des concours » (propositions du comité de suivi de Licence).
- Trois modèles possibles de Licences.
- Certification des étudiants en langue et en informatique.
- Partant de ces principes et recommandations, sont proposées les dispositions suivantes pour l'Université de Strasbourg :
- Afficher une offre de formation lisible.
Renforcer la politique d'information des nouveaux étudiants sur les cursus, les contenus et les pré requis des formations, et sur le fonctionnement pédagogique de l'université (étape distincte de la promotion des formations), notamment en positionnant plusieurs étapes d'information au cours de la première année de Licence. - Dépister le public d'étudiants en difficulté en distinguant trois grandes catégories :
- 1/ les étudiants complètement absents, qui se satisfont du seul statut d'étudiant.
- 2/ Les étudiants en très grande difficulté, mais assidus et motivés pour lesquels une réorientation est à construire via le modèle ex-DURTI.
- 3/ Les étudiants en moyenne ou en grande difficulté qu'un dispositif pédagogique spécifique pourrait conduire à la réussite.
- Une première année avec un semestre 1 commun, dispensant à la fois des enseignements de méthodologie, « apprendre à être un étudiant d'université », des cours assurés par des enseignants- hercheurs et non des vacataires et quelques cours de savoirs fondamentaux disciplinaires ( 50%, 50%), chaque formation pouvant définir ses attentes.
- Une mise à plat du passage avec un semestre de retard entre L1ère année et L2ème.
- Une expérimentation du système du semestre 1 répété dans la même année.
- Un renforcement de l'encadrement pédagogique en S1 et S2.
- Une attention aussi pour des bons étudiants, inculquer l'esprit de recherche universitaire, des parcours d'excellence ; des licences bi-disciplinaires pour une meilleure insertion.
- Inscrire la mobilité sous des formes à définir.
- Inscrire un temps de mobilité obligatoire dans le cursus L sous des formes diverses à définir (mobilité de proximité dans le cadre d'Eucor notamment).
- Des certifications des étudiants en langues (CLES 2) et en informatique (C2i).
- Encourager les relations avec les entreprises, favoriser les stages non obligatoires qui complètent le cursus L et qui pourront donner lieu à une restitution écrite.
Est mentionnée la question des moyens à mettre en œuvre et à négocier dans le cadre du contrat Atelier «Master»
Après une rapide synthèse des recommandations données à la vague B par Frédérique Granet, en l'absence à ce jour d'autres éléments pertinents destinés à la vague C, une discussion s'engage sur les points centraux :
Les mentions : importance de leur lisibilité par les étudiants, les professionnels et à l'international.
- La liste des 104 mentions figurant dans le document de travail distribué sur place est disproportionnée selon les domaines considérés. En outre, elle est inadaptée à une université comme l'Université de Strasbourg qui couvrira les quatre domaines référencés par le Ministère.
- Situations de pluridisciplinarité et libellé du domaine y afférant : à traiter cas par cas.
- Importance de la part d'offre de formation pluridisciplinaire qui constituera une plus-value pour l'Université de Strasbourg.
- La question d'une formation intégrée M1 et M2 selon la recommandation formulée par le comité de suivi des Masters de penser le niveau M dans sa globalité, c'est-à-dire en quatre semestres et 120 crédits ; cela supposerait l'absence de filtrage entre les deux années de Master et la mise en œuvre d'une information et d'une orientation adaptées au passage de L3 en M.
- Pédagogie : on pourrait réfléchir à une autre distribution de la formation théorique et pratique sur les deux années (et non plus une formation théorique essentiellement concentrée sur les trois premiers semestres).
- Cependant, nécessité de tenir compte de la diversité des situations.
- Prévoir des passerelles entre Masters, même si elles concernent in fine un faible effectif.
- Nécessité d'améliorer la professionnalisation de la Licence et la valorisation de la sortie en L3.
- Parcours R et P en M2 : la distinction subsistera-t-elle ? Il n'y a pas présentement de réponse.
- La professionnalisation se construit au fil du cursus, selon les UE choisies et le(s) stage(s). Il est souhaitable que les M2 R forment les étudiants à entrer sur le marché du travail aussi bien que les M2 P.
- Insertion professionnelle : nécessité d'un service consacré à l'orientation et au suivi de l'insertion professionnelle.
- Internationalisation du diplôme de Master, diplômes conjoints, cohabilités, etc : à développer.